Le rapport « Les nouveaux territoires de l’éducation artistique et culturelle » pose les questions suivantes : comment démocratiser davantage la politique culturelle et comment le parcours d’éducation artistique et culturelle peut y contribuer, notamment dans le cadre de la nouvelle organisation des temps éducatifs.
Le rapport s’est centré sur les questions de l’échelle pertinente pour l’action culturelle et sur le rôle et la place de chacun. La première partie du rapport interroge les modalités de construction du parcours en commun, de l’école à l’établissement public de coopération intercommunale. Elle met l’accent sur le projet d’établissement, sur l’idée d’identifier un lieu pour la culture dans les établissements, sur le développement de la formation dans les écoles supérieures du professorat et de l'éducation et sur la pertinence d’associer les stages aux projets, et enfin sur la nécessaire articulation entre le parcours d’éducation artistique et culturelle et le projet éducatif territorial (PEDT).
La seconde partie concerne les modalités de garantie d’un parcours d’éducation artistique et culturelle pour tous, selon une approche descendante, avec un comité interministériel de l’éducation artistique et culturelle (CIEAC) et des comités territoriaux de pilotage de l’éducation artistique et culturelle (CTEAC). Ces derniers, créés par la circulaire de 2013, doivent notamment désigner les territoires les plus démunis.
Le souci premier était de partir de ce qui existe déjà et d’inscrire cette politique au plus près des territoires, en construisant des contrats pluriannuels avec les territoires défaillants.