Pose de la première pierre de la médiathèque par M. Blaise MORNAL, maire de Petit Canal en présence de Mme Nathalie ERNY, conseillère pour le livre et la lecture, DAC Guadeloupe

C’est devant plus de 100 personnes, sous un soleil radieux, que le Maire de Petit Canal présidait samedi 8 février 2019 cet événement festif, marquant ainsi, avec le conseil scientifique et technique de la DAC, la relance de la construction des médiathèques en Guadeloupe ; en effet, la dernière en date, à Baie Mahaut,  remontait à 2012.

A Petit-Canal, la médiathèque est majoritairement financée par l’Etat (Dotation Générale de décentralisation, concours particulier aux bibliothèques) à hauteur de 54,4% ; ce geste accompagne ainsi l’engagement fort de la commune de Petit Canal (24,16%) et du conseil départemental (22,5%) dans le cadre, d’une part, du schéma départemental de développement de la lecture publique et d’autre part, du plan national de lecture « Ouvrir plus, ouvrir mieux ».

Conscients de la portée sociale, éducative voire économique (insertion et formation, tourisme) de cet investissement culturel, les administrés, souvent venus en famille et les officiels présents ont pu découvrir et signer les plans de l’architecte Jean-Luc CAILLEUX avant de poser la première pierre de la médiathèque (photos).

Imaginé avec l’agence guadeloupéenne NEEYA, dans l’esprit des chartes professionnelles de l’ABF et du Manifeste IFLA/UNESCO pour les bibliothèques publiques :

http://www.abf.asso.fr/fichiers/file/ABF/biblib/charte_biblib_abf.pdf

https://unesdoc.unesco.org/ark:/48223/pf0000112122_fre

ce bâtiment normatif (400 m²), lumineux et confortable, accessibles à tous,  a été conçu grâce au soutien incitatif de l’Etat à l’investissement ; en effet, la dotation DGD promeut la réalisation de médiathèques adaptées aux enjeux du 21ème siècle (lutte contre la fracture numérique, développement de  la lecture sur tous les supports, maintien du lien social, partenariats locaux,  ateliers et résidences d’auteurs/artistes…) afin de préparer les citoyens à occuper toute leur place dans le débat démocratique.