La restauration et la mise en valeur de la cathédrale Notre-Dame de Rodez, classée monument historique et propriété de l’État, se poursuit à l’intérieur de l'édifice par la restauration de la chapelle du Saint-Sépulcre. Il s'agit de la première étape d’une campagne de travaux qui s’achèvera en 2020 et verra, entre autre, la consolidation et la restauration du massif occidental.

Le chantier

Clôture de la chapelle du Saint-Sépulcre

Les travaux de la chapelle du Saint-Sépulcre débutent au mois d’octobre 2018 pour une durée de 7 mois. Ils permettront un nettoyage complet et la consolidation des parements des murs et voûtes de la chapelle, ainsi que la restauration des vestiges des décors peints. La clôture de chapelle sera également nettoyée et consolidée.

 

La chapelle du Saint-Sépulcre

Achevée en 1524, la chapelle du Saint-Sépulcre est l'une des plus réputées et des plus visitées de la cathédrale Notre-Dame de Rodez. Elle se caractérise par une clôture gothique flamboyante qui a conservé quatre statues de sibylles encadrant le Christ. Cette clôture attire, dans un premier temps, les regards et invite ensuite à découvrir l'autel en pierres polychromes et son fabuleux retable, datés de 1523 et commandés par le chanoine Gaillard Roux.

Retable de la chapelle du Saint-Sépulcre

Caractéristique de la Renaissance, cet ensemble sert d'écrin à une remarquable mise au tombeau qui donne son nom à la chapelle.

Le budget

L'opération, d'un montant proche de 500 000 euros, sera réalisée sous la maîtrise d'ouvrage de la direction régionale des affaires culturelles d’Occitanie (CRMH) et dirigée par Christophe Amiot, architecte en chef des Monuments historiques.

Les artisans de la restauration et la mise en valeur

Pour la réalisation de ce chantier, quatre entreprises qualifiées ont été retenues après consultation : il s'agit de l’entreprise Vermorel (Salles-la-Source – Aveyron) pour la maçonnerie et la pierre de taille ; de la société Malbrel Conservation (Capdenac – Lot) pour les décors peints, la menuiserie, la dépose et la protection de tableau ; de l’atelier Quelart (Paris) pour la restauration des sculptures et de la société AGV- Flottes (Onet-le-Château – Aveyron) pour l’électricité.