Matière/Surface : en paraphrasant le nom d’un célèbre groupe d’artistes français, on peut tenter de caractériser l’art de Sophie Dubosc. Parce que cette dialectique laisse la place à la question de la profondeur et de la densité. Densité de la matière, encre, plâtre, bronze, cendre agglomérée, cheveux qui tapissent, avec pour le spectateur la tentation irrémédiable, après la jubilation visuelle, du toucher et donc de transgresser le tabou, tant en matière d’art qu’en termes intimes. Ce rapport à la transgression, si subtilement amené dans le lieu d’exposition, est à l’origine d’une autre forme de densité, métaphysique celle-ci, osons le dire, qui, en renvoyant à des transgressions effectives, aux violences multiples exercées dans le monde institue entre le spectateur et l’œuvre un déploiement spatial, quelquefois temporel, et renvoie à la fabrication du conscient.

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