L’art de Paul Duncombe consiste en un redéploiement de l’espace, en la maîtrise du vertige ainsi créé. Des conséquences actuelles d’une chute de météorite il y a 66 millions d’années, au développement de la vie sur les vestiges de notre civilisation, jusqu’à l’étude du mouvement infinitésimal des plantes, dans leur croissance ou la recherche de lumière, Paul nous guide dans son Odyssée verticale, de l’infiniment grand à l’infiniment petit. L’utilisation de la technologie la plus poussée est inhérente à la création, elle traduit les particules de matière en sons, enregistre les vibrations et les restitue à la matière, analyse et redistribue dans ses installations les composantes physico-chimiques indispensables au resurgissement de la vie. Cette sensibilité extrême qui rappelle l’art minimal ne saurait s’y borner, elle développe une poétique et même une certaine forme d’esthétique, éloge de l’indiscernable sensuel et mouvant.

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