38e Festival International de Films de Femmes de Créteil et du Val-de-Marne

Le 38e Festival International de Films de Femmes de Créteil et du Val-de-Marne a lieu du 18 au 27 Mars. Cette édition 2016 est placée sous le signe de la musique! Le parcours "Itinérances Musicales" emprunte toutes les routes possibles de la création musicale (concert, 15 lms inédits, biopics, comédies musicales). Ainsi, la soirée d'ouverture le 18 mars propose "Ibeyi" en concert. Avant tout cubaines, ces deux chanteuses sont aussi vénézuéliennes et françaises, puisque ces deux jeunes sœurs singulières ont grandi à Paris. Le samedi 19 mars, une Master Class avec la compositrice Béatrice Thiriet et un événement final dansé pour la clôture.

Le "Regards croisés France / Corée" apportera quant à lui, un ailleurs plus surprenant encore. Le cinéma sud-coréen est un des rares cinémas à concurrencer sur son propre sol le cinéma américain. Diverses écoles cohabitent : des films classiques, qui se fondent sur les traditions et la culture coréenne, et, plus récemment, une nouvelle vague de jeunes réalisateurs et réalisatrices, plus ancrés dans le monde moderne.

Depuis sa création, le festival programme l’autoportrait d’une actrice. Cette année, la comédienne Aurore Clément est l'invitée d'honneur de la manifestation, avec la diffusion le 19 mars de "Les Rendez-vous d'Anna", film réalisé par Chantal Akerman.

Un colloque "Femmes, Musique et Cinéma", mettant en lumière les compositrices de films de cinéma, est organisé le 24 mars.

Deux hommages seront rendus à deux réalisatrices hors normes disparues en 2015 : Chantal Akerman, auteur de "La Captive" (adaptation de "La Prisonnière" de Marcel Proust) et de "No Home Movie" (2015) son dernier film et Solveig Anspach, réalisatrice franco-islandaise, auteur de "Haut les cœurs" et de "Lulu, femme nue".

Enfin, le 22 mars, le Festival offre en avant-première la présentation  de "Olmo et la mouette" de Petra Costa et Lea Glob le Mardi 22 mars à 19h.

Compétition 2016

© conception photographique Karine Saporta/ Festival International de Films de Femmes Fiction, documentaire et court métrage Les compétitions mettent en avant des cinématographies diversifiées, résistantes et ouvertes sur le monde.

Les compétitions 9 longs métrages de fiction • 9 longs métrages documentaire 18 courts métrages • 5 films Graine de cinéphage (jeune public) Le Grand Jury Fiction décerne le Prix du meilleur film de fiction. Parrainé par Ciné + et doté par le ministère des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes. Les jeunes ont leur jury, Graine de Cinéphage. Le Prix est doté par le Festival. Les courts métrages sont soumis au Jury de l’Université Paris-Est Créteil (UPEC) et à Format court. Diffusion du Grand Prix du Public du court métrage français sur Ciné + Le Prix du Public du meilleur long métrage fiction est doté par la ville Le Prix du Public du meilleur long métrage documentaire est doté par le département Le Prix Le Jury Anna Politkovskaïa décerne le prix du meilleur documentaire. Il est doté pour la première fois par la Scam.

Presque 40 ans d’exploration du cinéma féminin

Le Festival International de Films de Femmes organise depuis 38 ans, à la Maison des Arts de Créteil où il réside, un grand festival annuel, unique au monde, pour faire découvrir les réalisatrices de tous les pays. Lieu privilégié d’exposition du cinéma des réalisatrices du monde entier, il est devenu avec le temps la seule manifestation professionnelle internationale d’envergure sur un cinéma d’auteur longtemps discriminé et encore mal diffusé.  

La place du Festival dans le paysage cinématographique local, national, européen et international reste primordiale

Vitrine unique au monde, le Festival reste attentif à la qualité du regard des femmes sur les sociétés, leur rend hommage, valorise leurs différentes cultures, célèbre les actrices, les scénaristes, les monteuses, les chefs opératrices et toutes les travailleuses du film. Depuis 38 ans, nous soutenons le cinéma des réalisatrices, appuyons leurs recherches, applaudissons à leurs innovations, leurs prises de positions, leur engagement Les femmes ont eu à lutter contre leur propre censure pour accéder à de telles professions. Elles ont dû doublement travailler pour convaincre et obtenir les moyens de faire leurs films. À travers notre manifestation, qui réunit chaque année plus de 130 réalisatrices et 20 000 spectatrices/teurs nous saluons leur contribution à l’évolution des regards et des modes de représentations des femmes du 21è siècle. Les réalisatrices explorent en priorité l’étendue des qualités humaines des personnages féminins et masculins, interrogent le genre en des portraits de femmes complexes, riches, multiples, susceptibles de correspondre à nos besoins d’identification selon un éventail de possibilités libératrices.