Montluçon, la ville à remonter le temps !
L’exposition restitue sous un jour nouveau l’histoire de ce territoire et celle de sa relation avec la vallée du Cher.
Elle met en avant les campements préhistoriques magdaléniens au fil du Cher. Sont réunis les connaissances et le mobilier lithique issus de fouilles archéologiques anciennes, menées par des amateurs aguerris et de fouilles récentes effectuées par le personnel scientifique de l’Etat. Après une brève présentation chronologique de l’arrivée de l’homme en Europe, le visiteur découvre les traces laissées dans la vallée du Cher par l’homme vers - 13 000.
Une scénographie dynamique dévoile les travaux de recherches et les fouilles menés sur le territoire et valorise 180 pièces issues de sites préhistoriques localisés à l’ouest du département et disséminés tout au long de la vallée du Cher.
- Les outils de silex taillés par l’homme sont accompagnés d’objets didactiques permettant au public de découvrir le mode de vie des chasseurs-cueilleurs nomades.
- Le visiteur foule le sol du campement de plein air magdalénien des Hauts de Buffon découvert à Montluçon.
- Des enceintes diffusent des sons des travaux artisanaux de l’époque ce qui facilite l’immersion dans le temps.
- Une borne interactive présente une reconstitution en 2D/3D d’une partie de la vallée du Cher du bassin montluçonnais au paléolithique supérieur
Un programme de médiation particulièrement riche accompagne l’exposition
Les adultes comme les enfants en et hors temps scolaire sont attendus par de nombreux intervenants dans différents lieux culturels de la ville pour participer à des ateliers d’art pariétal, de musique préhistorique, sur l’histoire du feu, des démonstrations et stages de taille de silex, ou des conférences.
Commissaires de l’exposition : Jean-Sébastien Martin, adjoint du patrimoine au musée de la Ville de Montluçon, Raphaël Angevin, conservateur du patrimoine au service régional de l’archéologie de la Direction régionale des affaires culturelles d’Auvergne-Rhône-Alpes et Jean-François Pasty, Ingénieur chargé de recherche à l’Inrap.
Experts : Michel Piboule, enseignant retraité de l’université Joseph-Fournier Grenoble et Vincent Delvigne, chercheur associé, Université de Liège, service de Préhistoire, Université de Bordeaux PACEA.
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